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Flore des friches urbaines du nord de la France et de ses régions voisines

Audrey Muratet est docteur en écologie, maintenant enseignante-chercheuse à l’université de Strasbourg au sein du Laboratoire image, ville, environnement. Chargée des études et publications dans le livre.

https://www.audreymuratet.com/fr/publications.html

Myr Muratet est photographe, auteur d’une grande partie des images du livre. C’est un flâneur qui part à la rencontre des populations qui partagent le même territoire que lui, en Seine-Saint-Denis, il crée une relation avec les personnes socialement délaissées, il apprend notamment le roumain.

https://www.myrmuratet.com

Marie Pellaton est graphiste, elle s’occupe des dessins, des pictogrammes, de l’identité visuelle générale du livre. Ils travaillent très souvent ensemble.

https://mariepellaton.wordpress.com

Depuis ce premier confinement en France, pas très loin des bords de la Loire et plus proche encore du Cher, j’ai eu le temps d’observer davantage cette zone restreinte ou j’étais « libre » une heure. Je ne voyais pas grand monde dehors. La ville ne s’occupait plus des parcs, des jardins, des chemins ou des trottoirs, domestiquer lesdites mauvaises herbes n’était plus une activité essentielle. Alors je les ai regardées qui grandissaient puis fleurissaient, et parce qu’elles se prononçaient en toute liberté, j’ai voulu les identifier.

Un livre assez conséquent, mais plutôt compact, que l’on peut emporter avec sois sur un terrain. C’est une réelle invitation à reconnaître et nommer des plantes sauvages, même si aujourd’hui des applications existent et sont plus rapides, c’est vrai, je pense à « Picture this ». Il y a un signet, utile pour marquer une page d’une plante que l’on rencontre. L’ouvrage est proche du format A5, 13cm sur 21cm, il possède 464 pages, dont 600 photographies et 800 dessins reprenant 258 plantes différentes.

L’aspect général du livre, sa couverture, est recouverte d’un skivertex couleur vert d’eau voir turquoise. Une couleur douce, on imagine une certaine pureté, une fluidité, ou une transparence et qui sûrement anticipe sur le traitement mi-poétique mi-scientifique de Audrey Muratet dans le livre. Nous avons aussi ce dessin synthétique d’une feuille que l’on retrouvera à l’intérieur du livre. On note aussi la présence d’une graduation allant jusqu’à 19cm en début et fin de livre au verso de la couverture, elle est imprimée sur un fond noir et nous permet sûrement de photographier la plante sans la prélever et en ayant une échelle très précise.

Le livre est divisé en cinq parties :

Par Titouan Buys Travail réalisé dans le cadre du cours d’actualité de l’édition et du multiple à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, 2020, license CC-BY-SA.