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histoire·s

1925
Bauhausbücher

Walter Gropius, Bauhausbücher, 1925.

15.05.2020

Dans la brochure ‘BAUHAUSBÜCHER’ par Walter Gropius, on est exposé à une mise en page équilibrée contenant des formes géométriques et harmonieuses, des couleurs vibrantes et des lettres sans empattement dans des polices simples. Tout ces choix graphiques ne sont pas des jeux de formes et de couleurs innocentes.

Walter Gropius est connu en tant qu’architecte et en tant que le fondateur du Bauhaus, l'école de design qui a révolutionné en 1919. Gropius était l’un des artistes qui souhaitaient aller à l’encontre des vues nationalistes, après la première guerre mondiale, en promouvant l’internationalité. Il a donc créer le Bauhaus, une école qui avait pour but d’accueillir des corps enseignants ainsi que des étudiants venant de diverses nationalités. Pour se démarquer de toutes sortes d’éléments liés au nationalisme Allemand il s’y ai pris au design graphique, et plus précisément à la typographie. On sait qu’à cette époque le fait de choisir une certaine typographie était considéré comme un acte politique. Les Allemands s’étaient longuement identifiés avec l’écriture gothique utilisée dans tous les domaines de design, que se soit pour des affiches de propagande ou autre. Gropius a donc plaidé pour des lettres sans empattements, qui avaient une forme plus simple mais à la fois puissante.

En ce qui concerne l’affiche politique de “The black Panthers”, l’artiste ‘Emory Douglas’ a créé un visuel puissant en utilisant des lignes épaisses et audacieuses, une couleur, des motifs texturés et des messages entrelacés dans l’art. Le personnage sur l’affiche tient une affiche sur lequel “tout pouvoir au peuple” (directement traduit de l’anglais) est annoncé, ainsi que le nom du mouvement “The Black Panthers” situé en haut de l’affiche.

Je trouvais ça intéressant de comparer le mouvement de “The Black Panthers” avec celui de Walter Gropius car on peut y trouver quelques similitudes. Dans les deux cas il s’agit d’une sorte de ‘combat d’élément’. Les deux étaient des mouvement principalement composés de jeunes, représentés par des personnages plus ‘légitimes’. Douglas communiquait des messages inconditionnels par le biais d'une communication visuelle à la communauté afro-américaine. Son public pour le journal était des individus sans instruction et également non compétents en littérature et en politique. Douglas a donc conçu des publicités visuellement puissantes de manière à ce que ça touche son public. Son mouvement allait à l’encontre de la ségrégation, un peu comme celui de Walter Gropius, qui souhaitait mettre fin a la négativité liée aux vue nationalistes. Les artistes se sont servis de la communication visuelle comme outil pour faire passer leurs messages politiques. Dans les deux cas les artistes se servaient de formes simples et 'franc' afin que leurs message parle a tous.

Sara Farhangui

Travail réalisé dans le cadre du cours d’actualité d’histoire du livre, illustration et graphisme à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, 2020.