27.05.2022
John Tenniel a fait 92 illustrations pour Alice au pays des merveilles, dont la première a été faite en 1865 en Amérique. Il a fait une nouvelle édition en 1866. Les illustrations ont été gravées dans des blocs de bois de caisserie par les frères Dalzei. Les blocs de bois originaux sont dans la librairie Bodleian d’Oxford.
Sur cette illustration en noir et blanc, faite de traits noirs et gagnant une perspective grâce aux hachures, se trouve une jeune fille assise contre un rocher observant deux créatures qui semble discuter. L’une est une vache avec le corps et les pattes avant d’une tortue, se trouvant debout sur une pierre, l’autre une sorte de griffon assis par terre avec les jambes croisées l’une au-dessus de l’autre. Le regard traverse l’image en spirale, commençant par le visage de la fille, suivant son regard il continue sur la tête de la vache puis revient sur le griffon. Il est difficile d’arriver à une conclusion concrète sur l’environnement, mais les rochers et la composition de traits en arrière-plan font allusion à une plage. La vache-tortue en train de pleurer raconte un vécu tragique ou même joue tel une scène théâtrale, ceci ne semble pas beaucoup émouvoir la fille. Les jambes ramenées jusqu’à la poitrine elle a un air calme, fragile pourtant aussi hautain d’une certaine manière. En revanche, le griffon est captivé par l’histoire, ses mains croisés sur ses genoux il écoute avec ardeur et compassion. La personnification des « monstres » leur donne un air plus humain que la fille.
Le regard désinvolte de la petite fille m’a particulièrement attiré. Les traits fins et les hachures donnent une complexité à l’œuvre qui m’a empêché de dévier le regard. La scène est intrigante et me donne envie de savoir quel est le sujet de la conversation.
Cette illustration me rappelle un livre de contes des frères Grimm. Je retrouve dans les deux images la même atmosphère confuse. Alors qu’au milieu des 2 images se trouve une petite fille, les créatures diffères les unes des autres. La première illustration montre des chimères civilisées presque élégantes, la deuxième image illustre des bêtes aberrantes, même grotesques.
Jil Esser
Travail réalisé dans le cadre du cours d’histoire du livre, illustration et graphisme à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, 2022.
27.05.2022
La page de titre du livre « Les aventures d’Alice aux pays des merveilles » écrit par Lewis Caroll en 1865 m’a intrigué car à première vue, cela ne fait pas penser à la fameuse histoire réinterpréter par Disney que nous connaissons tous.
L’histoire de L.Carroll à en effet été réécrite par Disney car cette dernière n’était, à la base, pas écrite pour les enfants.
Tout comme la fameuse histoire de Blanche neige écrit par les frères Grimm en 1812.
L’histoire originale est bien plus éloignée que nous connaissons tous, réécrite par Disney et apparue au cinéma en 1937.
Les différences entre le conte originale et la version de Disney sont diverses. Tout d’abord, dans l’originale, les Sept Nains n’ont pas de noms attribués, Walt Disney décide donc de leur en donner des noms qui reflètent chacun leurs personnalités.
La cause du réveil de Blanche Neige est aussi adapté pour un public jeune. En effet, alors que dans la version que nous connaissons bien, la princesse se réveille avec un doux baiser de son Prince Charmant, dans l’histoire des Frère Grimm, Le prince sort Blanche Neige de son cercueil de verre, la transporte sur son épaule et trébuche sur une racine, ce qui fait sortir le bout de pomme empoisonné coincé de la bouche de la princesse. En ce qui concerne la fin du conte un détail à été retiré de l’originale, car difficile de l’adapter en dessin animé pour enfant car dans les frères Grimm on décidé que à la fin, la Reine se retrouve condamnée à danser avec des soulier en fer chauffés à blanc, jusqu’a sa mort, très différent de l’histoire réécrite.
Les contes originaux derrière des classiques de Disney ne se terminent pas souvent par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant » loin de là. D’ailleurs, Blanche Neige et les sept Nains n’est pas la seule histoire réinterprétée par Disney pour qu’elle soit accessible pour tous les âges. Nous pouvons retrouver également Pinocchio, Cendrillon ou encore Peter Pan.
Solène Goldwasser
Travail réalisé dans le cadre du cours d’histoire du livre, illustration et graphisme à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, 2022.