27.05.2022
Les femmes et la lecture
Sur cette peinture de Jean Honoré Fragonard, aux couleurs chaudes et chaleureuses, je peux voir une jeune fille assise et adossée sur un gros coussin, tenant un livre plutôt petit et le lisant attentivement. Le visage de « La liseuse », arbore un air concentré et paisible. Ce que j’aime dans cette peinture, outre le fait qu’elle apporte une image chaleureuse et prenante de la lecture, c’est que l’on voit une femme qui s’instruit dans le confort de son livre. J’aime l’idée que l’on puisse voir les femmes comme des lectrices et non, seulement, comme des mères et des épouses. Pour moi, cela signifie, une émancipation de la femme, qui par son esprit se détache peu à peu de ce à quoi on la cantonnait. Cette peinture date de 1770, période où Jean-Jacques Rousseau disait que la seule fonction des femmes était de servir l’homme et d’enfanter. Pourtant, les livres sont, pour moi, un commencement d’éducation et d‘ouverture d’esprit.
Cette œuvre m’a donc ramené à la peinture de Pierre Cornu, « Jeune fille à la lecture ». Cette peinture datée du 20ème siècle s’en retrouve intégrée dans un contexte où la femme accède à l’éducation au même titre que l’homme. Cette peinture donne l’impression que la femme est indépendante, qu’elle possède son propre appartement, ses effets personnels éparpillés sur la table sans obligation d’enfanter ou d’être mariée. Pour moi, la lecture est un art qui permet ainsi l’expansion de pensées nouvelles et libératrices, surtout pour les femmes.
En conclusion, je distingue dans la première peinture, une jeune fille pour qui il est nécessaire de lire pour s’instruire tandis que dans la deuxième, une jeune femme, plus libérée de par sa tenue vestimentaire et ses cheveux lâchés, sa façon de se tenir et d’être en général beaucoup plus associée à du plaisir qu’à de la contrainte.
Romy Peleton
Travail réalisé dans le cadre du cours d’histoire du livre, illustration et graphisme à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, 2022.
marginalia
27.05.2022
Le tableau La Liseuse ou La Jeune Fille lisant est un tableau peint par Jean-Honoré Fragonard plus ou moins en 1770. La toile représente une jeune fille avec un livre dans la main droite, et l'autre adossée dans un fauteuil, elle est perdue dans sa lecture. On peut voir par ses habits et sa posture qu’elle vient d’un milieu bourgeois, ce qui est évident car le privilège de savoir et d’apprendre à lire était surtout destinée aux bourgeois de plus à cette époque les livres était chères et plutôt rare. Les couleurs et la technique utilisées pour ce tableau montrent que lire est destiner à la bourgeoisie il ya cette perception que lire est chic, classe et pour les personne bien éduqué.
Pour renforcer l’idée que a cette époque la lecture est surtout réserver a la bourgeoisie je met en lien le tableau : Le Révérend Randall Burroughes et son fils Ellis peint a la même époque par Zoffany, Johan. On peut également relever par leurs posture et leurs habits qu’ils appartiennes a la classe bourgeoise.
Romane Palsterman
Travail réalisé dans le cadre du cours d’histoire du livre, illustration et graphisme à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, 2022.